EMILIEN BARTHELEMY : biographie (par
Pierre Barthélemy, petit-fils du peintre)
Émilien Victor Barthélemy est né le 03 Février
1885 à Marseille, dans une famille moderne et érudite, d’un père poète en
langue provençale, qui encourage son fils à devenir l’élève de Michelon, décorateur de l’Opéra de Marseille et
professeur de l’École des Beaux Arts. |
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Il devient
boursier de la ville de Marseille, et entre à l’école supérieure des Beaux
Arts de Paris. En 1903, il devient l’élève de CORMON, pour lequel il a une
grande admiration. Bien qu’il réside à Paris, sa muse demeure sa Provence
natale. |
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Jusqu’en 1914 Emilien Victor
BARTHELEMY va remporter de nombreux prix, notamment celui de l’institut de
l’Académie des Beaux Arts . Il reçoit la mention honorable au Salon des Artistes Français
en 1910, et y obtient la médaille
d’argent en 1913. |
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En 1914 son
talent est reconnu par la profession, et il remporte le second Grand Prix de Rome de peinture,
avant d’être mobilisé pour |
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Il ne voudra retenir de ces années de combats, que les moments
les plus « agréables », dont il fait un recueil :
« Bellone souriante ». Nommé Capitaine, il participe à la bataille de Verdun pour
laquelle il est médaillé. Blessé, il est reconnu invalide à 55% Il est alors décoré de la croix de guerre
et de la légion d’honneur pour faits de guerre. Professeur de dessin diplômé de la ville de Paris, il épouse en
1918 Julienne Michelon, fille de son premier
maître. |
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Entre les deux
guerres, Émilien Victor reçoit encore de nombreux prix comme la médaille d’or
au salon des Artistes Français en 1920, le prix James Bertrand de la même
année, le prix Cormon en 1933, le prix Irma Lukinovik en 1935, le prix Henner en 1937, etc. |
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Pendant les vacances le peintre, sa femme et leurs trois
enfants, Guy, Micheline et Fernand, reviennent dans le sud. C’est à Carry le Rouet, que la famille se ressource et c’est là
que le peintre va s’inspirer de nombreux paysages et moments de vie. |
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De ces jours
de bonheur, Émilien Victor écrit un
livre rempli de cocasses aventures méridionales, « Li testo au souléou » qui
raconte les vacances de sa famille dans le village de Carry. |
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Parce qu’invalide,
Émilien Victor Barthélemy ne participe pas à la deuxième guerre, et,
démobilisé, il reste auprès de sa femme. Émilien
Victor Barthélemy expose alors avec Matisse dont il est l’ami, ainsi qu’avec
Van Dongen. Mais il reste fidèle à son style figuratif. Il aime à
peindre ses moments de vie. Il excelle dans les jeux d’ombre et de lumière,
et jongle avec les couleurs pour faire ressurgir les mouvements et reliefs. |
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Il est surnommé Marius par ses amis peintres, lorsqu’il endosse
l’habit de chansonnier de Paris, écrivant lui même des textes inspirés de
l’actualité. Il dessine des caricatures pour les quotidiens sous le
pseudonyme de Croc et illustre des livres scolaires. Il exécute un grand panneau à l’Opéra de Marseille qu’on peut
encore admirer aujourd’hui. |
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A 79 ans, le
jour de son anniversaire, Émilien Victor Barthélemy s’éteint auprès des
siens. Il laisse derrière
lui une œuvre de plus de 1500 tableaux, dont la plupart se trouvent
actuellement dans des collections privées. L’État, la
ville de Paris, le musée Cantini et le musée des
Beaux Arts de Marseille, le Conseil
Général des Bouches du Rhône, la ville de Puiseaux, la mairie de
Châteaurenard (pour n’en citer que quelques uns) ont acquit de ses œuvres. |
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A regarder
quelques unes des œuvres d’ Émilien Victor Barthélemy, on voit combien, du
bout de ses pinceaux, le peintre a su recréer
l’odeur des pins, la chaleur d’un soleil d’été, la couleur et la lumière de
son pays et les frissons de la garrigue. |
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On se rend compte aussi combien |
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